Emmanuel Hoog, président de l’INA, vient de publier au Seuil un essai intitulé « Mémoire année zéro », où il s’interroge sur la manière dont la révolution numérique change notre façon d’appréhender la mémoire et l’histoire, en offrant à l’humanité le rêve d’un stockage éternel du savoir. Il pointe le risque d’une « bulle mémorielle » et s’inquiète du rôle dominant que s’arroge Google dans l’accès à l’information et à la culture. Entretien à bâtons rompus, en pleine polémique sur la numérisation des livres par le géant de l’Internet…
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