Doit-on avoir peur de Google, le moteur de recherche né, le 7 septembre 1998, dans un garage californien ? La question n'est pas nouvelle. Toute une abondante littérature sur « la face cachée de Google » a déjà exploré le caractère envahissant, voire faussement démocratique, du moteur le plus populaire du monde. Ce qu'a confirmé l'offre (suspendue) de Microsoft sur Yahoo!, c'est aussi l'écrasante domination de la firme de Mountain View sur le marché de la publicité en ligne.
Non seulement Google est devenu la marque la plus puissante au niveau mondial, tous secteurs confondus, devant General Electric, Microsoft, Coca-Cola et China Mobile (1), mais il a fait du « visiteur unique », c'est-à-dire le nombre d'individus ayant visité un site au moins une fois dans un laps de temps donné, la mesure d'audience clef sur Internet, le nouveau Graal imposé des éditeurs de contenus.
Confrontés à l'érosion de leurs recettes publicitaires, les médias traditionnels peuvent-ils résister à cette nouvelle forme de tyrannie douce ?
On l'oublie trop souvent : Google n'est pas seulement ...
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