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Dave Pasternack s'insurge dans un article sur DM News de l'emploi abusif du terme "stratégie" en matière de Search Marketing alors qu'il est question le plus souvent, selon lui, de "tactique".
La stratégie est selon le Trésor de la Langue Française, "un ensemble d'actions coordonnées, d'opérations habiles, de manuvres en vue d'atteindre un but précis (...) une manière d'organiser, de structurer un travail, de coordonner une série d'actions, un ensemble de conduites en fonction d'un résultat. Pour le Littré, la stratégie est "l'art de préparer un plan de campagne, de diriger une armée sur les points décisifs ou stratégiques, et de reconnaître les points sur lesquels il faut, dans les batailles, porter les plus grandes masses de troupes pour assurer le succès".
La tactique, quant à elle est "l'art d'utiliser les meilleurs moyens pour atteindre un certain objectif; l'ensemble de ces moyens" et designe aussi la "technique pour appliquer une stratégie définie, qui combine, en vue d'un maximum d'efficacité et en fonction des circonstances, tous les moyens et formes de combat utilisables" (Trésor de la Langue Française). "La tactique exécute les mouvements qui sont commandés par la stratégie" (Littré).
Pour certains, la tactique est l'art des moyens (le "comment"), et la stratégie celui des fins (le "quoi").
Qu'en est-il du Search Marketing ? Il me semble que l'on y retrouve tout aussi bien des éléments stratégiques que tactiques : par exemple en ce qui concerne le référencement naturel, le choix de porter en priorité ses efforts sur la popularité d'un site plutôt que sur son contenu peut être qualifié de stratégique, car il s'agit d'une orientation globale. Le choix des techniques pour générer ces liens (soumissions aux annuaires, marketing viral, jeux concours, achat de liens...) sera lui tactique. Mais tout est question d'échelle : au niveau de la stratégie globale de communication d'une marque, le search marketing peut être considéré comme un élement tactique.
Qu'en pensent les stratèges et tacticiens ?
Dans une interview accordée au Financial Times, Eric Schmidt décrit à quoi pourrait ressembler Google dans quelques années : "Nous n'en sommes qu'au tout début en termes de capacité d'information que peut contenir Google. Les algorithmes vont continuer de progresser, en particulier la personnalisation. Le but est de permettre aux utilisateurs Google de poser des question telles que 'que dois-je faire demain ?' ou 'quel job devrais-je choisir ?' (...) Actuellement, nous ne pouvons même pas répondre aux questions les plus basiques, parce nous n'avons pas assez de données sur vous. C'est un point clé pour l'expansion de Google".
On connaissait le mantra "Don't be evil", voici venir "Om namo Guru Google"...
Answord est livré dans la solution de recherche Verticrawl Seek.
Un site marchand :
Mettre en avant des promotions, des produits dérivées de la demande de l'internaute, sous forme de publicités ou de lien produits.
Un site institutionnel :
Prévenir d'une particularité administrative. Par exemple, une commune peut informer l'internaute qui recherche des informations sur les passeports en lui indiquant un lien ou directement la procédure et les formulaires.
Un site de presse :
Contextualiser la recherche sur un événement particulier. Mettre en avant les promotions sur les abonnements online, etc..
Un site de contenu :
Commercialiser ses espaces commerciaux auprès de ses propres annonces en complément des espaces classiques (bandeaux, skyscraper, carré).
Décidemment, il semble que les moteurs de recherche demandent une participationde plus en plus active des webmasters dans l'amélioration de leurs pages de résultats : alors que Google demande déjà aux webmasters de juger de la valeur des liens sur leurs sites via l'attribut "nofollow" (contredisant au passage sa devise "make pages for users, not for search engines"), Yahoo propose désormais d'empêcher l'indexation de certaines parties du contenu grâce à la classe "robots-nocontent".
Sebastien Billard trouve l'initiative plutôt maladroite : "d'abord, on ne sait pas quelles seront les conséquences d'une balise mal fermée : l'intégralité du contenu sera-t-elle alors considérée comme étant à ne pas indexer?"
D'autre part, c'est le travail des moteurs que de décider quel contenu est intéressant, et lequel ne l'est pas. Ce qui est intéressant pour les utilisateurs l'est à priori pour les moteurs, alors pourquoi limiter l'indexation de contenus pourtant visibles par les utilisateurs ?
Enfin, c'est potentiellement une occasion suplémentaire de manipuler les résultats et de tromper les utilisateurs. En voici un exemple (non testé cependant) :
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