Dans ce nouvel épisode de Discussions, nous accueillons Sylvain Delaporte, fondateur de l'agence de netlinking Le Silex et expert SEO on-site et netlinking ! Laura et Sylvain abordent ensemble divers sujets, pouvant être utiles aussi bien aux débutants qu'aux connaisseurs ! Entre critères d'achat de liens, relinking, liens introuvables, plateformes et prix, Sylvain livre tous ses tips pour un netlinking qui fonctionne.
Chapitres de la vidéo
00:00 Intro
00:31 Pourquoi le Netlinking
05:38 Par où commencer le netlinking ?
09:43 Le relinking
11:32 Achat de lien : qu'est ce qui marche ?
15:43 Notoriété et ancienneté du domaine
16:36 Qu'est ce qu'un bon lien ?
19:29 Trouver des liens introuvables
22:51 Ta plateforme préférée ?
23:18 Quel est le bon prix d’un lien ?
Retranscription de la vidéo
Laura : Salut tout le monde, bienvenue dans Discussions ! Aujourd'hui, j'accueille Sylvain Delaporte. Salut Sylvain !
Sylvain : Salut !
Laura : On va parler de netlinking, mais plus précisément des stratégies et du très concret. Alors, c'est parti ! Pourquoi tu t’es spécialisé dans le netlinking ?
Sylvain : Parce que déjà, j’aime beaucoup, et puis c’est venu par la demande. On est venu me voir pour ça, parce qu’on savait d’où je venais. Je venais d’une boîte qui faisait ça, et puis les résultats, le bouche-à-oreille a fait que. Mais j’aime bien dire que je suis SEO global, parce que ça va ensemble.
Laura : Ouais, tu bosses quand même l’onsite. Dans tes missions tu bosses le offsite, mais tu regardes aussi l’onsite parce que ça va jouer sur le offsite ?
Sylvain : En fait c'est ça. C’est tout l’enjeu du netlinking aujourd’hui. Avant, on pouvait faire du netlinking avec n’importe quoi : positionner des pages blanches et s’amuser. Quand je dis avec n'importe quoi c'est avec n'importe quel site, un site mal construit, mal fait. Aujourd’hui, il y a des indispensables. On ne peut plus penser ranker comme ça.
Laura : Du coup, si moi je veux commencer le netlinking, je peux pas juste acheter des liens directs ?
Sylvain : Tu peux, mais tu vas pouvoir si t'as pas des gros facteurs bloquants. Ca rejoint du coup la problématique du on-site. Quand tu récupères un projet, il faut d’abord distinguer les gros facteurs bloquants de ce qui relève de l’optimisation. Quand t'as des gros facteurs bloquants impactants, le netlinking ne va rien apporter de plus. Il va falloir d’abord corriger ces problèmes. Ca ne veut pas dire que les liens qui seraient faits sur un site avec de gros facteurs bloquants ne servent à rien, mais ils vont se débloquer à partir du moment où t'auras corrigé tout ça.
Laura : Quels sont les gros facteurs bloquants que tu rencontres le plus souvent ?
Sylvain : Il y en a plein. Sur un e-commerce, par exemple, ça peut être un maillage interne incohérent, des problématiques de JavaScript, on voit ça régulièrement sur des sites, ou encore des problématiques de temps de chargement trop longs. Ca c'est dans les derniers que j'ai pu voir, après y'en a pléthores.
Laura : Et puis après y'a le contenu j'imagine ? Parce que là on parle surtout des facteurs bloquants qui gênent l'exploration de Google, mais j'imagine qu'un contenu qui a du mal à s'indexer, parce que les contenus sont de mauvaise qualité...
Ressource Abondance :
Qu’est-ce que l’intention de recherche ?
Sylvain : Alors justement, toi qui est spécialisée dans l'intention de recherche, ça aussi c'est un gros facteur bloquant. Quand t'es sur une thématique où on attend une page catégorie, tu vas pas ranker avec une home. D'ailleurs c'est un vrai sujet, les typologies de page. Donc y'a le template qui va jouer, y'a l'intention, y'a le contenu et c'est là où tu vas amener du conseil on-site. Sans te prétendre de l'agence, parce que t'as pas audité le site, t'as pas fait le tour. Donc généralement on va auditer la page et son environnement avant de faire une campagne, pour être sûrs de ce qu'on fait. Et t'as des campagnes avec une stratégie appliquée d'un client à un autre qui vont fonctionner plus ou moins bien. Au bout de 2-3 mois on va pouvoir commencer à se dire "OK, on va creuser un peu plus dans le fond des problématiques".
Laura : Du coup, si je veux commencer le SEO sur mon site, imaginons que c'est un site qui a déjà un historique, est-ce que je peux attaquer tout de suite le netlinking, quand bien même je suis en train de réparer ces facteurs bloquants, ou il faut que j'attende quelques mois avant de me lancer en netlinking ?
Sylvain : Tu peux commencer tout de suite. Le netlinking prend du temps, donc autant lancer une campagne maintenant. Par contre quand il y a des facteurs bloquants, il faut absolument qu'il les corrige. Le rendu JS par exemple, la problématique qu'on avait eu, j'ai dit au client "C'est bien de faire la campagne maintenant, mais corrigez-ça sinon ça sert à rien qu'on commence ensemble, moi j'aurais toujours cette problématique là en face".
Laura : Donc tu commences quand même, mais tu dis que ça n'aura pas les effets escomptés.
Sylvain : Ca les aura pas tout de suite, mais on va dire que la popularité elle va être coincée le temps que tu débloques la situation. Je préfère ne pas attendre parce que le netlinking va généralement porter ses fruits au bout de 2 ou 3 mois. Donc autant lancer, par contre faut être certain qu'on pourra corriger les problématiques. Quel est l'intérêt de faire du netlinking sur un site qui est bancal ?
Laura : Par quoi je commence ? Je veux améliorer le référencement de mon site, j'ai plein de mots-clés que je veux référencer avec plein de pages, mais j'ai pas un budget extensible.
Sylvain : La home, toujours la home. C’est elle qui transmet l’autorité au reste du site. Ca fait longtemps qu'on le dit et les Leak de Google qui sont sortis l'ont confirmé. Donc on commence toujours par ça et après on pense à traiter le sujet dans sa globalité, en travaillant à la fois l’onsite et l’offsite. L’idée est d’aller chercher les petits mots-clés. On a un client qui a de grandes ambitions, mais pas un budget extensible comme tu l'as dit donc on va aller chercher des mots-clés plus faciles à atteindre, qui vont permettre au client de convertir, aussi de ne pas s'essoufler, ça c'est un vrai sujet car le netlinking coûte cher. C'est à nous de penser ça aussi pour garder une cohérence dans les dépenses. Du coup, de par les mots-clés secondaires, on va se justifier sur les mots-clés principaux et naturellement on va y venir.
Avant on pouvait faire des gros devis, et dire qu'on allait chercher ce gros mot-clé, mais aujourd'hui on a plus cette certitude. Donc c'est cohérent avec ce qui se passe aujourd'hui : d'abord les petits mots-clés, et ensuite on va se légitimer sur le mot-clé qui de lui-même va commencer à monter dans le Top100. Et puis après on ira le travailler quand il va être Top30 pour le rapprocher de la première page.
Laura : Tu sous-entends qu'avant, on pouvait attaquer directement les gros mots-clés. Pourquoi ce n’est plus possible maintenant ?
Sylvain : Parce que Google a affiné son travail. Aujourd’hui, sur un gros mot-clé d'une thématique, il attend de la légitimité. C'est ce qu'on dit depuis longtemps, mais ce qui n'était pas vrai avant, on pouvait se le permettre. Là aujourd'hui on a besoin d'avoir toute la logique d'un site : une page mère qui va être le contenu principal, les sous-pages qui vont traiter du sujet dans sa globalité.
Quand on est dans du e-commerce, ça va être un catalogue bien fourni et la profondeur du catalogue est très importante. Quand on est dans un site éditorial ou de service, ça va être des sous-pages sur des spécialités de la thématique ou des pages villes, de montrer qu'on est présents soit géographiquement soit par l'expertise.
Laura : Du coup la légitimité d'un site, qui est désormais nécessaire, elle passe par le fait d'avoir beaucoup de pages sur toute cette longue traîne, pour montrer qu'on est expert sur un sujet, c'est ça ?
Sylvain : En fait, on le voit de différentes manières. Beaucoup de pages, ça dépend de la thématique. Avant quand tu regardais un Top10, par exemple tu prends Seobserver (un outil qui te permet de voir la SERP avec plein d'infos intéressantes), on regardait principalement le nombre de RD (domaines référents) du domaine.
Maintenant on regarde aussi le trafic global, ça va te légitimer. Donc tu vas avoir des gros qui vont être présents, tu vas pas pouvoir aller les chercher mais quand tu vas regarder les concurrents de la même taille que toi, ça va te permettre de te dire qu'il faut en arriver à ce niveau de trafic pour pouvoir te légitimer auprès de Google. Ca devient un indispensable et d'ailleurs, quand on fait des campagnes avec Le Silex, on va aussi aller travailler les pages de contenus. On fait de l'indirect, ça a plusieurs effets et notamment celui de valoriser un contenu informationnel et donc qui va te légitimer par le trafic. Cette page elle-même va pousser l'URL finale de conversion.
Laura : Ce qu'on appelle le relinking, c'est bien ça ?
Ressource Réacteur :
Relinking : comment optimiser votre stratégie de liens Tiers 2 ? - (réservé aux abonnés)
Sylvain : Alors c'est du relinking interne, on va dire. Le relinking c'est un vrai levier, l'idée c'est de valoriser ton profil existant de liens ou alors - c'est comme ça qu'on le fait - c'est de faire des liens agressifs vers ton site pour ensuite les relinker. Donc on va pousser des articles qui te font un lien pour leur donner plus de poids, tout simplement. Quand on fait de l'analyse, on se rend compte qu'il y en a pas beaucoup qui le font. On va des fois trouver de très beaux articles, qui se positionnent dans Google, qui font un lien vers le site du client et lui il l'a jamais poussé cet article-là. Le fait de le pousser ça asseoit et ce qui est intéressant avec le relinking c'est que ça coûte pas cher.
Après si tu choisis bien les pages que tu dois relinker - il faut pas le faire sur l'ensemble - là ça peut coûter très cher, mais généralement on le fait avec des petits liens.
Laura : 5, 10, 15€ ?
Sylvain : Oui voilà. Alors on peut aller au-delà, on pourrait aller chercher des sites plus costauds, mais là ça implique aussi de faire en sorte que ton lien ne saute pas. Parce que quand tu fais du relinking c'est aussi un problème, et j'ai déjà eu le retour de clients dans ce sens-là : "c'est bien de faire du relinking, mais c'est pas vers mon site donc si le lien qui est fait saute, est-ce que ça valait le coup de le faire ?". Donc dans ces cas-là, on fait en sorte de faire du relinking vers des sites dont on sait que le lien restera parce qu'on connaît l'éditeur.
Laura : On parle de relinking, depuis tout à l'heure on parle aussi d'acheter des liens. Y'a plein de stratégies pour faire du netlinking. La question à 1000 balles c'est : qu’est-ce qui marche aujourd’hui et qu'est-ce qui est le plus puissant ? Qu'est-ce que tout le monde devrait faire pour réussir à positionner son site ?
Sylvain : Ca évolue en permanence, par contre y'a des basiques. Par exemple, payer un lien 1500€ moi ça me fait mal. Parce qu'avec 1500€ on fait plein de choses. Quand je dis lien à 1500€ c'est souvent des gros médias, ça peut avoir du sens mais quand t'as déjà travaillé le reste, ou alors ça n'a jamais été fait.
Ce qui fonctionne, c'est qu'il faut bien sélectionner les typologies de liens qu'on va acheter. C'est un peu mon travail aujourd'hui, je suis pas une plateforme, j'achète partout et je ne suis dépendant de personne. Je fais ce que je veux. Donc on va adapter en fonction du besoin.
Par exemple, je parlais du relinking, le relinking a du sens quand t'as un profil de liens existant et que c'est bien de les valoriser, ça marche très bien. On a des petits sites qui fonctionnent bien et pour 1500€, on va pouvoir en avoir une dizaine ou une quinzaine, voire plus. Et on va pouvoir appuyer différentes pages. Des liens à 50, 100€, ça marche très bien.
Le lien positionné fonctionne aussi très bien aujourd'hui. C'est évident : si Google apprécie un article existant, si tu ajoutes un lien dessus, qu'il soit arrivé dès le départ ou plus tard ça n'a pas d'importance, ça fait partie du contenu.
Pour revenir aux médias, là je vais te parler de ce qui ne fonctionne pas, alors je dis pas que ça ne fonctionne pas totalement ; ça fonctionne à court terme puisque ça va envoyer tout de suite mais ça part très vite dans les profondeurs du site parce que les médias publient énormément d'articles au quotidien. Donc tu es noyé dans un flot d'articles. Et on le voit par la position, c'est un article qui va se positionner puis il va disparaître, voire se désindexer parce qu'il fait partie d'un site qui a 200 000, 300 000, 500 000, des millions de pages. On va venir à ça quand on a déjà travaillé le reste.
Pour donner un exemple, là je travaille sur un projet où on a un client qui n'a fait que des liens comme ça, très chers. Et là on est arrivés avec notre stratégie, c'est monté direct.
Laura : Après ce que j'entends, c'est pas que les 1500€ ça les vaut pas, parce qu'évidemment depuis un média ça envoie de la popularité, mais comme ton article il est très vite dans les limbes parce qu'il n'est plus sur la page d'accueil, Google le voit moins et du coup payer 1500€ pour un lien qui va être visible 3 jours finalement c'est ça le problème.
Sylvain : Le vrai sujet c'est qu'on nous donne un budget, et il faut l'utiliser le mieux possible. Donc je peux pas te dire ce qui marche le mieux, ce qui marche le moins bien, ça va vraiment dépendre du profil de liens existants. Si un client me dit "j'ai la possibilité d'avoir des liens sur des médias et c'est gratuit", fonce ! Mais c'est toujours en rapport avec un budget donc il faut le maximiser. On va faire des choix et c'est la guerre des prix aujourd'hui.
Je fais beaucoup de direct, et quand je me suis mis dans le linking indépendamment (parce qu'avant je travaillais sur une plateforme donc on avait des prix fixes), à partir du moment où j'ai eu la réflexion d'aller acheter partout, je suis allé voir les gens en direct. C'est là que la différence se crée.
Laura : La notoriété d'une marque, ça a du poids ?
Sylvain : Oui complètement.
Laura : Du coup à l'inverse, si je suis un jeune site, faut que je m'arme de patience ?
Sylvain : Bien sûr, donc on va se légitimer justement par de la popularité, on va travailler son branding... Il va falloir asseoir l'autorité. A une époque on pouvoir y arriver rapidement, là aujourd'hui on ne peut pas dire qu'on va positionner un site dans le Top100 de Google en 1 an sur des mots-clés très concurrentiels si y'a pas d'autres actions à côté, et notamment tout un écosystème qui va valoriser la marque.
Laura : Le linking aujourd'hui, notamment en France, c'est largement dominé par l'achat de liens sur des plateformes. C'est quoi tes critères à toi pour définir si un lien est bon et intéressant ? Quels KPI tu regardes ?
Sylvain : Tout lien est bon à prendre, faut bien se mettre en tête qu'il n'y a pas de lien qui pénalise aujourd'hui, c'est relativement rare. Faut pas s'inquiéter des liens qu'on reçoit. Pour choisir ses liens et aller chercher de l'efficacité, on va regarder des liens qui ne sont pas spammés, des sites qui n'ont pas fait plein de liens externes (un article publié = un lien externe). On va faire en sorte d'avoir un site qui vit indépendamment de la vente de liens. C'est difficile, c'est un gros travail en amont. Je ne dis pas que les sites de vente de liens ne fonctionnent pas, mais par contre attention au prix auquel on les achète. Il faut être conscient que ce sont des sites qui vivent pour ça et Google a bien compris qu'un généraliste qui traite de tous les sujets en même temps et qu'il n'y a pas de maillage vraiment cohérent dans le site... Google va le voir. Je ne dis pas que ce ne sont pas des sites intéressants, mais faut les acheter à leur juste prix.
Après ce qui va être intéressant ce sont les sites qui font du trafic, qui ont des beaux liens. Le trafic est important, mais parfois on peut avoir des sites qui n'en font pas mais qui ont d'autres stratégies, on pourra reparler plus tard du PBN. Un site qui fait du trafic, qui a des contenus qui sont quand même riches, pas juste un article de 500 mots, et qui vit indépendamment de la vente de liens, qui se monétise autrement.
Ressource Abondance :
[Regards croisés] Les critères à prendre en compte pour définir un bon lien
Laura : Donc tu vas lire les mentions légales, tu vas analyser le site, c'est quoi les indices sur le site qui vont te dire que lui ne fait pas que vendre de liens ?
Sylvain : Y'a un outil qui est sorti y'a pas très longtemps, qui s'appelle Link Finder, pour comparer les prix sur les plateformes. Quand ils ont sorti ça, je trouvais ça génial parce que ça nous a aidé, on voulait le faire depuis longtemps. Là on est en train de travailler sur l'inverse, c'est-à-dire que si le site n'est pas présent dans leur outil, c'est qu'il ne vend pas de liens ou alors il le fait en direct et donc potentiellement on a un partenaire intéressant à aller chercher. Je pense que les propriétaires de Link Finder m'en voudront pas de parler de ça ! Mais c'est un vrai indicateur, ça veut dire que c'est un site qui ne vit pas par rapport à ça et c'est tentant de le faire parce que tu peux bien gagner ta vie à vendre du lien. Ca ca peut être un critère intéressant parce que tu vas chercher des liens que les autres n'ont pas.
Laura : Cool le tips de trouver des sites qui sont pas sur Link Finder mais du coup, comment tu les trouves s'ils sont pas sur les plateformes de liens ?
Sylvain : On reçoit énormément de sollicitations d'éditeurs pour poser un lien. Des fois c'est assez original parce que c'est pour nous dire que notre site est incroyable et qu'on aimerait bien avoir un article dessus.
On est en train de réfléchir à envoyer des mails en masse, mais qualitatifs : expliquer aux clients le potentiel sur son site à valoriser le site de notre client, la démarche, les prix etc. C'est pas évident, on est en train d'industrialiser la chose.
Aujourd'hui quand tu récupères un client et que t'as un profil de liens existant, la première chose c'est d'essayer d'égaler la concurrence, en allant chercher les liens qu'ils ont déjà. C'est relativement facile parce que s'ils les ont, tu les trouves sur les plateformes alors je vais taper à la porte de l'éditeur directement pour les prix.
Laura : Donc tu vas regarder, avec Seobserver par exemple, les sites où tes concurrents ont un lien et tu vas poser un lien sur ces sites-là ?
Sylvain : Oui, avec notre propre solution. Mais on ne va pas les prendre à l'aveugle. On va refaire une sélection derrière sur le profil de liens de la SERP. Tu as dans le Top10 un nombre de sites qui reviennent régulièrement, qui rentrent dans nos critères, donc eux on va les prendre si ça rentre dans le budget évidemment. Et à partir du moment où on aura un profil qui va égaler la concurrence, c'est là qu'on va aller chercher ces fameux liens que personne n'a. Ca nous laisser le temps d'aller faire cette recherche. Dans le marché du lien positionné, c'est intéressant parce qu'on peut jouer sur un article plutôt qu'un site.
Les liens positionnés c'est un game changer aujourd'hui et faut pas l'oublier, la seule problématique c'est que ça coûte cher, simplement parce qu'une fois qu'il est vendu, théoriquement on peut pas en remettre dessus. C'est différent de faire un lien sur un nouvel article.
Laura : Tu dis ça parce que les plateformes s'engagent à ne pas mettre plusieurs liens sur un même article ?
Sylvain : Oui, par exemple NextLevel qui est l'acteur principal de vente de liens positionnés n'autorise qu'un lien. Après t'as Ereferer qui en propose plusieurs, donc tu peux aller jusqu'à 2, 3, 4 liens éventuellement. Mais si tu commences à avoir un article qui est spammé, il perd de sa puissance et c'est un sujet.
Laura : T'as une plateforme préférée d'achat de liens ?
Sylvain : Ereferer, la base. En fait Ereferer, ce qui est intéressant c'est que c'est l'éditeur qui fixe son prix. Et tu trouves des pépites ! T'as des gens qui font de la vente de liens de manière occasionnelle, donc ils vont valoriser le prix de vente d'un lien en fonction du temps qu'ils vont y passer et c'est souvent en dessous des prix du marché.
Laura : Bon et c'est quoi le bon prix d'un lien ?
Sylvain : Le moins cher. En fait c'est pour ça que Link Finder j'ai trouvé ça hyper intéressant. Quand ils ont sorti l'outil on a pu voir des articles vendus 10 fois moins cher que sur certaines plateformes. C'est pas forcément de la faute des plateformes, y'a d'autres critères qui peuvent rentrer en compte, y'a peut-être des options de publication sur les réseaux sociaux. Par contre le bon prix c'est quand il est négocié. Tout le travail qu'on fait !
Le relinking un lien à 10-15€ c'est très bien. Un lien home page on va avoir tendance à aller chercher un peu plus de premium. Après on va utiliser les sites middle pour taper sur différentes pages comme les catégories, les fiches produits, les liens indirects dont je parlais sur un article de blog du site, etc.
Laura : Où est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux ?
Sylvain : Twitter, c'est là où je suis le plus présent (@Sylvain2laporte). Et puis LinkedIn on s'y met tout doucement !
Laura : Rendez-vous sur les réseaux, j'espère que cette vidéo vous a plu et à la prochaine !
L’article "Le Netlinking qui fonctionne (ça balance des stratégies) – ft. Sylvain Delaporte #Discussions" a été publié sur le site Abondance.